Les dictées dans l'Œuvre Maria Valtorta aurait vu le temps messianique

Observation n° 18 : On lit les mots « Jésus dit... », « Marie dit... : » (...) et Maria Valtorta prétend avoir vu tout le temps messianique

On lit les mots « Jésus dit » et « Marie dit ». Encore heureux ! Imaginez l'Œuvre sans ces précisions. On aurait alors pu croire que Maria Valtorta était un véritable génie, une théologienne de renom. Et ç'aurait été très grave, car elle se serait attribué par là même des paroles qui n'étaient pas les siennes.

Par ces ajouts et ces notes supplémentaires (elle précise par exemple à quelle date elle reçoit des visions), Maria a l'humilité de dire qu'elle n'invente rien et surtout que ça ne vient pas d'elle. À l'époque, on aurait peut-être pu prendre cela pour de la présomption. Mais on ne peut plus faire la même conclusion aujourd'hui. D'innombrables études ont été faites sur Maria Valtorta et beaucoup de chercheurs (Jean-François Lavère, Maurizio Raffa, Fernando La Greca...) ont conclu qu'une seule personne, alitée et grabataire, n'aurait pas pu écrire tout cela.

Nous avons donc l'impression que l'Osservatore Romano doute ici de la crédibilité de ces ajouts : en fait, ils donnent plutôt du crédit à l'Italienne, puisque L'Evangile tel qu'il m'a été révélé et les œuvres annexes présentent tant de connaissances qu'il n'aurait pas été possible à Maria Valtorta de tous les connaitre.

Nous tenons aussi à souligner que Maria Valtorta désirait être anonyme jusqu'à sa mort, c'était d'ailleurs un désir de Jésus lui-même. Elle ne cherchait donc pas à avoir du succès de son vivant, or, c'est ce que souhaitent généralement les faux prophètes qui prétendent recevoir des visions. Maria ne désire ni succès, ni reconnaissance, elle veut juste accomplir la mission que Dieu lui a donnée. Les hommes qui l'entourèrent ne se montrèrent pas prudents et ne suivirent pas les recommandations divines, ce qui est regrettable28. Néanmoins, cela n'a pas altéré le succès de l'œuvre, qui s'est vendu aujourd'hui à des millions d'exemplaires. C'est Jésus qui en est l'Auteur, et Maria n'est que la plume que son Sauveur a utilisée pour le salut de ses frères.

Notes de bas de page

28 Ces recommandations divines sont essentiellement récapitulées dans une dictée du 24 septembre 1944.