Conclusion
Dans notre préambule, nous nous étions notamment demandé si les arguments de l'Osservatore Romano étaient crédibles. Après notre analyse, nous pensons qu'on peut diviser leurs propos en plusieurs catégories. On trouve donc :
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Les arguments basés sur les faits : cela concerne l'imprimatur. Cependant, cette sanction disciplinaire est biaisée, car nous avons vu que le Saint-Office avait fait pression pour que l'imprimatur ne soit pas accordé.
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Les arguments subjectifs : quand l'Osservatore pense que Jésus est un propagandiste, que le récit se déroule au rythme de lents et vains bavardages, ou que les spécialistes des études bibliques trouveront certainement beaucoup d'erreurs dans cet ouvrage, il s'agit d'un avis personnel, arbitraire, issu de leur lecture de l'œuvre. Un autre lecteur ne pourra pas du tout avoir le même ressenti. Dès lors que ces arguments sont subjectifs, ils perdent leur puissance ; ils peuvent même être totalement démontés par l'analyse des chercheurs, comme le travail de Jean-François Lavère. Une recontextualisation peut également faire comprendre que leur interprétation est fausse et erronée.
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Les arguments doctrinaux, qui mettent en avant des propos imprécis, confus, hermétiques. Nous avons essayé de mettre en lumière ces derniers pour prouver que tout est conforme à la doctrine catholique dans les récits donnés à Maria Valtorta.
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Les généralisations : quand l'Osservatore Romano dit que la Sainte Vierge est présente partout ou que Marie est toujours prête à donner des leçons de théologie, sans citer de passages pour appuyer ses arguments, nous considérons que le Saint-Office énonce des prétendues vérités générales. Or, celles-ci induisent en erreur le lecteur, puisque de telles choses ne se retrouvent dans l'EMV. Ces observations du Saint-Office déforment donc les écrits valtortiens.
Nous ne sommes donc pas d'accord avec les propos de l'Osservatore Romano et nous avons essayé de démontrer au mieux pourquoi nous pensions différemment.
Encore une fois, nous respectons le point de vue de chaque lecteur. Nous avons défendu cette Œuvre, car cette dernière est source de grâces pour énormément de fidèles : elle éclaire l'Évangile canonique et nous fait toujours plus aimer le Seigneur. Nous estimons donc qu'il faut la défendre et la diffuser pour que les âmes puissent toujours plus avancer vers Dieu et s'attacher à sa Lumière.
Nous invitons donc le lecteur à se faire sa propre opinion sur le sujet, car on n'est jamais mieux éclairé que par sa conscience et par son cœur. Lisez l'œuvre, ne serait-ce qu'en commençant à lire le début de la vie publique30, et voyez si elle fait fructifier en vous les douze fruits de l'Esprit. C'est le meilleur signe pour voir si Dieu est avec nous ou non. Si cela vous plait et vous élève vers le Seigneur, continuez à la découvrir. Et si vous n'accrochez pas à cette révélation privée, l'Église a encore d'innombrables trésors à vous proposer.
Que le Seigneur vous garde et vous bénisse.